Notre but :Participer à des actions humanitaires pour venir en aide aux habitants d’Andoka à Madagascar et faire découvrir l'aéronautique.

21 Feb

Androka

Publié par Association EvénemenCiel  - Catégories :  #géographie

Schéma de la région d'Androka à Madagascar.

Androka est une commune rurale malgache située sur le littoral à l'extrême-sud de la région d'Atsimo-Andrefana, à l'embouchure de la Linta, fleuve intermittent, au sud du pays Mahafaly(*1)

 

La commune était composée de deux sites, Androka Ela, le village de pêcheurs sur la rive droite du fleuve, abandonné(*2), et Androka Avao, plus à l’abri sur la rive gauche, dans l’intérieur des terres.

 
Petit bourg peu accessible et sans aucune commodité, le village vit un peu en dehors du temps, il est peuplé d’environ 15.000 habitants (en 2001) répartis sur 1.600 km2.

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(*1) Mahafaly / Mahafale :

 

1. [litt. « ceux qui ont de nombreux faly »] : Le terme Mahafaly (transcription officielle) désigne à la fois un ensemble de clans et le territoire sur lequel ces derniers se sont établis entre l’Onilahy et le Menarandra.

 

2. Le pays Mahafaly : Le causse Mahafaly est décrit comme un espace sauvage, boisé et montagneux. Le pays Mahafaly est resté jusqu’à aujourd’hui complètement en-dehors des dynamiques économiques malgaches. Cela s’est manifesté dès les prémices de l’occupation française. L’Indépendance n’y a rien changé. Aujourd’hui cette région correspond en partie au fivondronana d’Ampanihy, un des plus pauvres de Madagascar. Un « cercle des Mahafalys » fut créé de 1902 à 1908.

 

3. La langue mahafaly : le mahafaly est une langue austronésienne très proche du tandroy.

 

 

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Le système DANY a été baptisé le 30-01-1969, il a atteint le stade de Cyclone tropical avec des vents de 167km/h et des rafales à 207km/h.
Le trajet du cyclone DANY

(*2) Le site ancien, Androka Ela (25°01'S, 44°04'E), fut abandonné après le cyclone DANY en 1969 et les crues de 1995. Ce fut d'abord un petit poste militaire entre Itampolo et Ampalaza. En 1930 y avait été édifiée une église dont les ruines sont aujourd'hui presque invisibles. Le site actuel du bourg appelé Androka Avao se trouve sur la rive gauche de la Linta.

 

Les cyclones touchent régulièrement Madagascar. La région d’Androka a été touchée par DANY en 1969, plus récemment GERALDA en janvier 1994, et GAFILO en 2004, ERNEST en janvier 2005, c’est probablement de ce dernier dont il est question dans ce reportage de 2012 dont les images sont de Novembre 2005:

https://youtu.be/M-dbwIJWwGo?t=18

Androka est divisé en deux : A l'intérieur des terres le nouvel Androka (Avao) et près de la mer, le vieil Androka (Ela). Un cyclone à ravagé le petit village d'Androka Ela (le vieil Androka). Des dons qui leur étaient destinés par l'Unicef, ne sont pas arrivés à destination !

 

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Peuplement de la région

 

Localisation de la région d’Androka à l'extrême Sud-Ouest de l'île de Madagascar.
localisation de la région d’Androka

La plus grande partie de l'espace Mahafaly a probablement été peuplée très tardivement. 

Cependant certains sites ont dû être colonisés d'abord sur le littoral, à l'embouchure de la Linta, à la Lagune de Bevoalavo, et peut-être même dans les régions de socle, à l'Est d'Ampanihy.


Au 18e siècle. il n`y a pas encore de petites concentrations de population telles qu'il en existe déjà dans l'Androy. Cependant des clairières et des axes de circulation des troupeaux ont été ouverts pour l'élevage notamment dans la région côtière et à l'est vers Betioky-Ampanihy. 


A la fin du 19e siècle, la côte semble encore peu peuplée du Cap Sainte-Marie à Machikora l'actuelle Androka, on ne compte alors qu'un seul village. Au delà, jusqu'à Anakao, se trouvent ltampolo, ltalavé (24°20') et six autres villages. 

En 1900 on observe que les rives de "l'illinta" l'actuelle Linta, quoique peu cultivées, produisent du maïs, du manioc, des patates douces et un peu de riz.

A cette date des garnisons coloniales franco-sénégalaises sont mises en place dans les villages côtiers, en particulier à Androka Ela. 

 

Géographie

 

Carte d’évolution des milieux géomorphologiques
évolution des milieux géomorphologiques


Entre 24°40' et 25°16' de latitude Sud, la région d'Androka, telle qu'elle est délimitée sur les cartes, constitue la partie sud-occidentale du pays Mahafaly, bordée par le Canal du Mozambique.

 

Son caractère subaride, qui en fait un des secteurs les moins favorisés de Madagascar, tout comme son isolement, est un des attributs les plus caractéristique de cet "extrême-sud-ouest" malgache.


Des récifs coralliens entravent son accès à la mer et les relations avec l'arrière-pays sont rendues difficiles par la traversée d'un grand causse qui couvre une partie importante de la zone représentée sur les cartes. 


Le littoral proprement dit constitue un domaine très diversifié : dunes, cordons, falaises, récifs coralliens, marais à mangrove se partagent cet espace.

 

L'homme a su tirer parti de cette diversité pour s'assurer le contrôle viable de nombreuses ressources : poissons, crustacés et mollusques sur les récifs et dans la mangrove, sel sur les espaces saumâtres, matériaux de construction dans les prairies.

 

Cordons et dunes offrent des sites d'habitat favorables, qui ont été parfois complantés de cocotiers ou de filaos, comme à Ambohibola et à Androka Ela.

 


Des dunes

 

Les milieux géomorphologiques, secteur des dunes entre Androka et Bevoalavo.
secteur des dunes

 

Les dunes bordières sont formées de sables blancs à beige clair. Les plages et l'embouchure des cours d`eau constituent les zones de départ du matériau. Les formes élémentaires sont des dunes, parfois rassemblées en champs et dont la hauteur peut atteindre quelques mètres de haut, des barkhanes, des dunes transversales en vagues et des paraboles. 

 

Entre la lagune de Bevoalavo et l'embouchure de la Linta, on observe un des plus grands ensembles de dunes vives de Madagascar. Elles culminent à une douzaine de mètres de haut à proximité du rivage, et à 55m d`altitude maximum vers l'intérieur des terres.

 

Autour du village de pêcheurs d'Ambohibola, des plantations récentes de cocotiers et de filaos parviennent à les fixer. Dans les dépressions inter dunaires, lorsque le sol n`est pas nu ou couvert d'herbacées halophiles, se mêlent des filaos spontanés.

 

Les petits ensembles de marais à mangrove s'étendant autour de la lagune de Bevoalavo et dans le delta de la Linta, peuvent être considérés comme tout à fait atypiques par rapport à ceux que l'on peut découvrir plus au Nord et même ailleurs dans le monde.

 

Des espaces inondables hypersalés ou saumâtres forment l'essentiel de ces marais en un patchwork constitué de tout petits espaces nus ou végétalisés de salicornes et diverses plantes herbacées.


La plaine côtière mahafaly s'épanouit à hauteur d'Androka et du delta de la Linta pour atteindre une quinzaine de kilomètres de large. Elle est formée pour l'essentiel de sables éoliens meubles et grésifiés et d'alluvions fluviales. Les sables s'organisent en massifs dunaires de quelques dizaines de mètres de haut, parallèles au rivage. La vallée de la Linta aboutit à un delta lui-même oblitéré en grande partie par les sables éoliens.

 

Le delta de la Linta

 

Le delta de la Linta, quoique compartimenté par de petits massifs dunaires, relève essentiellement du domaine littoral et constitue l'unité majeure de la carte. La forte évaporation entraîne des remontées capillaires d'eau chargée de sel marin et la formation d'efflorescences dès que l'on s'éloigne des secteurs régulièrement inondés.

 

Ces derniers constituent des marais à mangroves ou des marais saumâtres couverts de prairies marécageuses. Seules les zones les plus proches de l`embouchure actuelle du fleuve sont couvertes d'alluvions limono-sableuses aptes à l'élevage.

 

La partie du delta qui constituait une embouchure sans doute récente de la Linta, un peu au Nord du village de pêcheurs d'Androka Ela, forme le marais d'Antsakoa. Celui-ci a une structure classique. Du chenal vers la terre ferme, une mangrove, une ceinture d'arbres parfois mourants, une large zone de sol nu, une frange interne arborée étroite et discontinue.

Le haut fourré de la région d’Itampolo (dessin Jean Michel LEBIGRE d’après Koechlin et al 1974 p 325).
le haut fourré de la région d’Itampolo

 

Les récifs

 

Les récifs à Androka.

 

De part et d'autre de l`embouchure actuelle de la Linta, on observe deux récifs. Le récif frangeant Sud d'Androka se développe sur 11km de long et 1,5km de large. Le récif Nord s'étend sur 7km.

 

La structure des récifs s'apparente à celle des principaux autres récifs de même type que l`on observe dans la région. Une zone soumise au déferlement des vagues et marquée par la présence d'éperons et de sillons de pente externe, un platier strié de micro-rainures, une levée détritique où s`accumulent les blocs de corail projetés par les déferlantes, un large platier interne où se succèdent secteurs taraudés, alignements transversaux et secteurs à herbiers. Les plus grands récifs sont séparés du rivage par un chenal.

 

On y trouve environ 140 espèces de coraux, 240 espèces de poissons, mollusques, échinodermes et phanérogames marins. Il y a aussi des espèces rares telles que le cœlacanthe en danger critique d’extinction, cinq espèces de tortues marines, des dugongs, des dauphins et des cétacés. Il y a trois espèces de poissons demoiselles endémiques de l’océan Indien occidental. Le site est aussi le seul lieu de reproduction d’une colonie de phaétons à brins rouges. 
 

Au large, à 5 km du rivage, Nosy Manitse ("le cimetière des hollandais") est une caye (îlot posé sur un banc corallien) émergée de 1.800m de long sur 650m de large, située dans la baie d’Ampalaza, non loin de l’embouchure de la Linta. On l'a surnommée le cimetière des Hollandais. En effet, l’amiral Cornelis De Houten y passa en 1595, de nombreux marins hollandais morts accidentellement y furent enterrés. L’île est aujourd’hui habitée par des pêcheurs et aménagée en vala. 

 

Les précipitations

 

Evolution des précipitations moyennes à Androka de 1954 à 1982.

Il y a 5.000 ans, il y avait une nappe d'eau douce entourée de savanes, de forêt dense sèche et de fourrés épineux, fréquentée par des hippopotames nains. Prévalait alors un climat chaud et humide dans le contexte duquel les précipitations annuelles étaient sensiblement plus importantes qu'aujourd'hui.

 

Il y a entre 3.500 et 2.500 ans, la pluviométrie s'est dégradée, favorisant la savane aux dépend de la forêt et accroissant la salinité des nappes d'eau.


Subaride, la région d'Androka est soumise à un des climats les plus secs de Madagascar. Les précipitations annuelles, de l'ordre de seulement 350mm à Androka, sont sujettes a une forte irrégularité interannuelle. 

 

On observe ici, presque chaque année, de courts épisodes pluvieux hivernaux résultant du passage septentrional de dépressions se déplaçant d'Ouest en Est.
Les précipitations à Androka sont beaucoup plus importantes en été qu’elles ne le sont en hiver. 

 

Les précipitations occultes, à propos desquelles on ne dispose pas encore d`estimation, sont particulièrement importantes. Il s`agit d'un élément fondamental pour le développement ou la survie de la végétation pendant les longues périodes sans pluie. La chute brutale des températures pendant la nuit est à l'origine de rosées matinales que la morphologie de certaines plantes semble apte à récupérer, l'omniprésence des lichens sur les branches des ligneux atteste également de l'importance de ces rosées.

 

Les températures moyennes annuelles marquées par une nette opposition entre l'été austral, torride, et un hiver pendant lequel une fraîcheur sensible règne pendant une partie de la nuit et au petit matin, sont d`environ 25°C. Cette chaleur associée à une forte insolation et des vents d'une grande constance contribuent à favoriser l'évaporation et le déficit hydrique annuel à l'origine du caractère semi-aride de la région.

 

Une des conséquences de la faible pluviométrie, ajoutée à la nature perméable du substrat, est la faiblesse des écoulements de surface. La Linta dont le bassin versant s'étend sur 5.800km2 possède un module brut de 3,64m3/s à Ejeda, loin en amont d'Androka, avec un maximum de 13m3/s, en janvier. Les eaux du fleuve n'atteignent que rarement la mer, faisant de son lit pendant la plus grande partie de l'année un immense ruban de sable large d'environ un kilomètre. Les talwegs affluents restent eux aussi presque toujours à sec excepté lors de quelques grosses averses annuelles.

 

On observe deux types de nappes phréatiques. De nombreuses résurgences témoignent de l'existence d'une nappe aquifère continentale. 


En revanche, l'aquifère littoral, que des puits peu profonds en entonnoirs (vovos) permettent d`exploiter, semblent uniquement alimenté par l'eau des pluies. En saison sèche, elle devient rapidement saumâtre comme on le remarque à Efoetsy, à Androka Ela et à Ambohibola. À cet approvisionnement naturel de surface, il convient d`ajouter quelques forages complétant les ressources tels ceux de Saodona et d'Androka.

 

Contrairement a une idée largement répandue aujourd'hui, les sécheresses, responsables de disettes catastrophiques, ne sont pas un phénomène de nature récente. Le spectre de la famine reste présent surtout quand les sécheresses et les mauvaises récoltes se reproduisent souvent, au moins une fois par décennie.

 

En 1811, le chef de district d'Ampanihy note que "ces famines sont causées par des années de sécheresse qui se sont renouvelées fréquemment".

 

En 1896, une sécheresse est à l'origine d'une terrible famine dans le Sud, suivie d'une autre d'avril 1902 à décembre 1903. À Tuléar, il tombe seulement 97mm en 21mois (47mm en 15mois). 

 

Parmi les autres grandes sécheresses qui ont sinistré le Sud-Ouest de Madagascar au 20e siècle, citons celle de mars 1948 à novembre 1949 (160mm en 20 mois à Tulear), celle de février 1959 à juin 1960 (118mm sur 17  mois à Androka), celle de 1970 (26mm en 11 mois à Tuléar), celle de 1985-86 (plusieurs morts à ltampolo),  enfin celle d'avril 1991 à octobre l992 (90mm en 19 mois). 

 

Inversement certaines années sont particulièrement pluvieuses comme 1968 où il est tombé plus de 700mm à Androka.

 

Le rôle du vent

 

Direction des vents Androka.
direction des vents Androka


Le vent du Sud appelé localement tsiokentimo souffle de manière régulière poussant les sables des plages et du lit des cours d'eau intermittents vers l'intérieur des terres. 

 

De grands volumes de ces derniers sont en effet charriés par la Linta et la Menarandra depuis la partie de leur bassin versant drainant le socle vers le delta. Ce flux d'air, de secteur Sud dans 60% des cas, est particulièrement violent à Androka comparé à d'autres stations. De ce fait, les grands massifs de dunes vives poursuivent lentement la progression vers le Nord, qu'ils ont entamée au début de l`Holocène. Il en résulte parfois un envahissement des terres å usage agricole ou pastoral. 

 

De 1956 à 1960, le pays Temilahe (Androka) semble avoir été le plus touché par les phénomènes éoliens : La désertification a atteint un stade si avancé que l'évolution semble en beaucoup d'endroits difficilement réversible. Des champs sont envahis par le sable à partir du lit de la Linta : de petites dunes paraboliques de 2 à 3m se forment. Les haies qui filtrent une partie du sable limitent les monticules.

 

Les situations les plus préoccupantes concernent l'embouchure actuelle de la Linta repoussée plus au Nord par les accumulations éoliennes et la dune de Bemananteza qui envahit progressivement le village du même nom. Cela a provoqué pendant la saison des pluies 1995-96 l'inondation du village de pêcheurs d'Androka Ela, établi sur un ancien cordon littoral, et un déplacement durable de la population.

 

C`est la lagune de Bevoalavo qui a le plus évolué : son débouché sur la mer, en face d'Ampalaza, a été colmaté après 1966, et s'est alors déporté vers le Nord au milieu de petites dunes. 
La lagune communiquait encore avec la mer en 1994 : depuis, le sable a fermé ce débouché et aujourd'hui, la lagune est presque complètement asséchée, offrant de nouvelles surfaces au vent.

 

Dans cette région isolée, aride et peu peuplée, les principales transformations sont causées par le vent qui pousse les dunes vers le Nord-Nord-Ouest, encore ce mouvement reste-t-il modeste. La grande dune de Saodona n'a pratiquement pas bougé depuis quarante ans. Les sables vifs de bord de mer sont un peu plus mobiles, mais les deux points de transformation réelle sont le delta de la Linta et la lagune de Bevoalavo. La Linta modifie son embouchure lors de rares crues qui peuvent balayer une vaste surface. 

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Pour aller voir l'article sur Madagascar dans son ensemble c'est ici. . .

 

 

 

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Pour aller voir l'article sur l'isolement d'Androka c'est ici. . . 

Photos

Androka

http://idata.over-blog.com/1/57/64/17/Madagascar/Androka-carte.jpg

 

Le trajet du cyclone DANY

Le système DANY a été baptisé le 30.01.1969, il a atteint le stade de Cyclone tropical.

Le vent en mer a atteint 167km/h et des rafales à 207km/h.

LE 03 JANVIER 1969 À 04:26 UTC.
SOURCE : CHRISTIAN PEGOUD - MÉTÉO-FRANCE - SATELLITE ESSA 8

https://firinga.com/photos/dcfe83cb4ccdad56908bb3a778c6619b.jpg

 

Localisation de la région d’Androka.

https://www.persee.fr/renderIllustration/ilarc_0758-864X_2001_mon_30_1_T1_0008_0000_1.png

 

Carte d’évolution des milieux géomorphologiques

https://www.persee.fr/renderPage/ilarc_0758-864x_2001_mon_30_1_1108/ilarc_0758-864X_2001_mon_30_1_T1_0003_0001_710.jpg

 

Carte d’évolution des milieux géomorphologiques, secteur des dunes

https://www.persee.fr/renderPage/ilarc_0758-864x_2001_mon_30_1_1108/ilarc_0758-864X_2001_mon_30_1_T1_0003_0001_710.jpg

 

le haut fourré de la région d’Itampolo (dessin Jean Michel LEBIGRE d’après Koechlin et al 1974 p 325)

 

Les récifs à Androka

https://www.google.fr/maps/place/Androka,+Madagascar/@-25.0461991,44.1251252,22529m/data=!3m1!1e3!4m6!3m5!1s0x1f7c1f12f62e146d:0xe858ab306565ca39!8m2!3d-25.029079!4d44.074669!16s%2Fg%2F1pxy46b3f?entry=ttu

 

Evolution des précipitations moyennes à Androka de 1954 à 1982.

https://www.persee.fr/renderPage/ilarc_0758-864x_2001_mon_30_1_1108/ilarc_0758-864X_2001_mon_30_1_T1_0034_0000_710.jpg

 

direction des vents Androka

https://windy.app/fr/forecast2/spot/1717195/Androka

 

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